Comment sortir de la dysmorphophobie

La dysmorphophobie est une pensée obsédante sur un défaut imaginaire ou une légère imperfection de l’apparence physique.

S’il y a un léger défaut dans l’apparence physique, la préoccupation de la personne est manifestement démesurée.

Cela arrive souvent dès l’enfance et se poursuit à l’adolescence lorsque la puberté apparait.

En Belgique, un enfant / adolescent sur 50 en souffre !

Quant aux adultes, 7 % en souffrent et n’osent pas en parler…

Voici quelques conseils pour sortir de cette dysmorphophobie :

  1. Suivre une psychothérapie

La meilleure thérapie pour ce problème est la thérapie cognitivo-comportementale.

L’objectif est d’apprendre à vivre et à être bien, peu importe votre apparence ou à la manière dont vous pensez que les autres vous voient.

Vous vous sentez peut-être laid(e) et il y a peut-être des imperfections que vous êtes incapable de tolérer.

Mais rappelez-vous que c’est précisément cela qui nuit gravement à votre quotidien et vous empêche de vivre.

Vous ne le savez peut-être pas, mais le fait d’aimer notre apparence est plutôt rare.

En effet, la plupart des gens ne sont pas satisfaits de leur apparence de nombreuses manières et ils pourraient même vous faire la liste de tous leurs défauts si vous leur demandiez.

Je suis loin de me trouver parfaite physiquement et je pourrais vous dire tous les défauts que je n’aime pas de mon corps.

Mais comme la plupart des gens, je vis avec mes imperfections.

2. Les médicaments

Dans certains cas graves (pensées suicidaires, troubles anxieux), le recours à des médicaments antidépresseurs peut être nécessaire.

On fait alors appel à des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.

3. La sophrologie

Les perceptions physiques et émotionnelles d’une personne souffrant de dysmorphophobie sont déconnectées, dysharmoniques.

Il faut l’aider à retrouver l’harmonie entre ses ressentis corporels et émotionnels.

La sophrologie étant une méthode psychocorporelle, elle permet à l’individu de travailler sur ses différentes perceptions : corporelles, mentales et émotionnelles.

A vous les parents, si vous voyez que votre enfant / adolescent est différent d’avant comme :

  • Ne plus vouloir aller à l’école alors qu’il aimait cela avant.
  • Ne plus vouloir faire du sport en équipe alors qu’avant il n’attendait que cela.
  • Se plaindre de maux de ventre pour rester à la maison les jours de natation.

Ne l’obligez pas à le faire car cela va encore plus le braquer mais parlez avec lui et dites-lui que vous allez l’aider à se sentir mieux.

Vous avez maintenant les outils nécessaires pour que votre enfant / adolescent aille mieux !

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